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Dissocier allophonie et vulnérabilité : de la nécessité d’interroger les catégories

 
Maxime Alais (Université de Tours/UCLouvain), Silvia Lucchini (UCLouvain), Salima El Karouni (Haute École de la ville de Liège), Aphrodite Maravelaki (Haute École de Namur-Liège-Luxembourg), Élodie Oger (UCLouvain)

Cet article s’interroge sur l’établissement des catégories d’élèves définies par les institutions éducatives belges francophones (Fédération Wallonie-Bruxelles, FWB) concernant la scolarisation des primoarrivants. Plus précisément, il s’agit de se demander si le lien établi par ces institutions ne crée pas un amalgame entre les élèves primoarrivants et ceux dits vulnérables, via un critère de non-maitrise supposée de la langue d’enseignement, ou du français langue d’apprentissage (FLA). Si les catégories définies par les autorités éducatives et les liens qu’elles établissent entre les élèves s’inscrivent dans un objectif global et louable d’aide à la scolarisation des élèves primoarrivants, nous considérons que ces catégories et liens qu’elles établissent viennent renforcer le regard négatif habituellement porté sur ce public scolaire et ne reconnaît pas suffisamment la diversité du public scolaire considéré dans son ensemble. Nous plaidons donc pour une dissociation entre l’allophonie et la vulnérabilité.

 
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