Varia
Fabio Rossi (Università di Messina)
Sommario : I paratesti (prefazioni, lettere dedicatorie e lettere agli spettatori) dei libretti d’opera, specialmente quella comica del Settecento, sono un veicolo di ideologie linguistiche. Spesso, infatti, librettisti, musicisti e imprenditori teatrali sentivano l’esigenza di giustificare le proprie scelte di lingua, stile e drammaturgia, per es. l’uso dell’italiano o del dialetto, il livello sociale dei personaggi, l’ambientazione ecc. Il presente articolo indaga un corpus di 69 libretti comici napoletani poco noti dal 1707 al 1750 e delinea le caratteristiche testuali proprie delle prefazioni operistiche. Dal dibattito linguistico delle prefazioni emerge una particolare sensibilità drammaturgica e metalinguistica degli autori di questi libretti, di cui finora si sono occupati, cursoriamente, soltanto i musicologi e gli storici del teatro ma quasi mai i linguisti. I paratesti delle commedie per musica sono insomma un osservatorio prezioso per capire la complessa «macchina performativa» del teatro in musica (Maione, 2015: 11), così come si stava perfezionando nella Napoli settecentesca.
Vera Gheno (Università di Firenze)
Sommario : L’articolo parte dalla scelta del Nuovissimo vocabolario Treccani di porre a lemma la forma femminile di aggettivi e sostantivi (ove pertinenti) accanto al maschile, senza gerarchizzazione tra le due forme, illustrando le discussioni e polemiche seguite a questo annuncio; nella seconda parte, si supera la prospettiva classicamente binaria, caratterizzante la lingua italiana, notoriamente dotata di due soli generi grammaticali, per parlare delle scelte linguistiche sperimentali, esterne alla norma linguistica, che circolano in Italia con lo scopo di designare persone di genere non conforme e gruppi misti, quindi composti di maschi, femmine e altre identità di genere. Viene illustrato il senso della sperimentazione, ma si accenna anche all’esistenza di possibili strategie alternative non per eliminare, quanto piuttosto per diminuire, nei testi, l’uso del maschile sovraesteso.
Nicla Mercurio (Università degli Studi di Napoli Parthenope)
Sommario : Le Jura, le canton de formation plus récente, possède une histoire sans pareil dans le contexte helvétique, qui se reflète sur tout ce qui concerne la langue. Aux politiques de soutien à la Francophonie, d’un côté, et au patois jurassien, de l’autre, s’ajoute la présence de régionalismes à tout niveau du système linguistique. Ainsi, en nous interrogeant sur la perception que les locuteurs jurassiens ont de cette variété, nous menons une enquête par le biais d’un questionnaire administré en ligne. Nous interprétons les données quantitatives obtenues selon des concepts de base de l’étude des représentations linguistiques – « sécurité linguistique » et « insécurité linguistique » –, ainsi que du modèle « centre-périphérie ». La contribution vise à faire émerger ce que les répondants pensent du concept même de « français standard » et des marques régionales de leur parler : les déprécient-ils ou, au contraire, en sont-ils fiers en tant que symboles identitaires ?
Laurence Arrighi (Université de Moncton)
Sommario : S’intégrant au sein d’une recherche plus vaste sur les discours, les représentations et les vécus entourant l’alphabétisation en Acadie, ce texte propose de mettre en lumière l’une des caractéristiques les plus saillantes du traitement médiatique (et plus largement public) de cette question : sa dépolitisation discursive. De fait, la question de l’alphabétisation telle qu’elle est envisagée par les principaux médias acadiens est marquée, depuis son apparition à la fin des années 1980, par des motifs discursifs récurrents et interreliés qui concourent à la dépolitisation de la question, à savoir : un diagnostic consensuel sur la gravité de la situation, un examen médicalisant des causes et des conséquences, une réponse sociale essentiellement fondée sur des actions caritatives et enfin un discours qui pose la littératie non pas comme une habileté sociale mais comme un élément de bien-être individuel et collectif.
Éloïse Carrier (Université de Sherbrooke) et Laetitia Chicoine (Université de Sherbrooke)
Sommario : À l’automne 2021, le pronom neutre iel est intégré au Dico en ligne Le Robert. Cet ajout a suscité plusieurs réactions dans la francophonie, notamment au Québec, mais principalement en France. Face à cette controverse, le Projet porc-épic, qui s’intéresse au traitement lexicographique des emplois polémiques de l’actualité, s’est penché sur la question. Dans quels contextes est utilisé iel ? Est-il fréquent dans l’usage ? Y a-t-il d’autres pronoms neutres qui sont employés ? À partir d’un corpus littéraire, l’analyse sémantique du pronom et l’étude des articles des dictionnaires sur iel, nous proposons une description lexicographique qui tire avantage de l’espace numérique et qui défie les limites imposées aux dictionnaires traditionnels.
Noemi Seminara (Universität Augsburg)
Fonte : Daniela Pietrini (2021) La lingua infetta. L’italiano della pandemia, Roma, Treccani, 238 p. [978-88-12-00890-2]